Kiana Ilyin est titulaire du brevet d’avocate. Elle a exercé comme greffière-stagiaire auprès du Ministère public de Fribourg, puis comme juriste-stagiaire auprès de l’Unité des affaires juridiques du CHUV à Lausanne, avant d’effectuer son stage d’avocate dans une étude fribourgeoise. Elle est actuellement assistante diplômée et doctorante auprès de la Chaire de droit pénal et criminologie de l’Universié de Fribourg. Elle rédige une thèse de doctorat consacrée à la cybercriminalité sexuelle sous la direction de la Professeure Joëlle Vuille.
Ses domaines de prédilection sont le droit pénal général et spécial, suisse et comparé, ainsi que la procédure pénale.
L’art. 429 al. 3 CPP offre au défenseur privé un droit de recours supplémentaire à celui du prévenu pour contester la décision fixant l’indemnité conformément à l’art. 429 al. 1 let. a CPP. Ce droit s’exerce en usant des voies de droit autorisées pour attaquer la décision finale.
Le géniteur d’un fœtus n’est pas titulaire du bien juridiquement protégé par l’art. 118 al. 3 CP et n’est pas un proche de la victime au sens de l’art. 116 al. 2 CPP. Il n’a donc pas la qualité pour recourir contre le classement d’une procédure pénale pour interruption de grossesse punissable à l’encontre de la mère.
L’envoi de messages par des agents infiltrés à un prévenu à l’étranger au moyen d’un téléphone cellulaire situé en Suisse ne constitue pas un acte officiel ayant des effets contraignants sur le territoire d’un État tiers, qui porterait atteinte à la souveraineté de ce dernier.